LA MALADIE PARODONTALE

 

La parodontite est une maladie infectieuse qui engendre une réaction inflammatoire chez les patients présentant des facteurs de risque. Le résultat de cette inflammation est une destruction des tissus de soutien de la dent avec la formation de poches parodontales et la perte de l’os alvéolaire (soutien de l’organe dentaire). Le biofilm est organisé et résiste tant au système de défense de l’hôte qu’aux antibiotiques. Les poches parodontales servent de réservoir bactérien, permettant la communication entre la cavité buccale et le reste du corps par le biais de la circulation sanguine.

 

SYMPTOMATOLOGIE FONCTIONNELLE

 

  • Saignement au brossage ou spontané
  • Inflammation de la gencive
  • Gencive tendue, sensible ou douloureuse
  • Mauvais goût ou mauvaise haleine persistante même après le brossage
  • Rétraction de la gencive, « déchaussement »
  • Mobilité des dents

 

LE TRAITEMENT

 

Notre prise en charge (Méthode BONNER) repose sur une gestion précise du microbiome parodontal par l’analyse au microscope à contraste de phase et la mise en oeuvre d’outils mécaniques, pharmaceutiques et de techniques d’hygiène spécifiques. Il s’agit de traiter simultanément la cause, présence de parasites et de bactéries, et les conséquences, accumulation d’obstacles sous la gencive. Cette méthode médicale non invasive se déroule sur une période de 12 à 15 mois avec des séances toutes les quatre semaines.

 

PARODONTITE ET MALADIES SYSTÉMIQUES

 

Le maintien de l’équilibre de l’écosystème buccal par un contrôle du microbiome oral grâce à une bonne hygiène dentaire permet d’éviter l’apparition d’infection bactérienne, virales et fongiques. L’absence de contrôle du biofilm dentaire induit des conséquences au niveau de la santé buccale, impactant aussi la santé générale. En effet, la dissémination bactérienne à distance du parodonte malade et l’inflammation systémique consécutive à la bactériémie contribuent à générer ou à exacerber des pathologies déjà présentes. Dès lors, il est pertinent de dépister et de traiter les maladies parodontales de manière précoce, en vue d’en diminuer l’impact sur d’autres pathologies systémiques et ainsi participer au maintien d’une bonne santé générale.